Fiscalité et
Finances
La fiscalité métropolitaine s’attachera à harmoniser les taux d’imposition et la fiscalité des différents territoires vers la moyenne de la fiscalité des 6 groupements intercommunaux antérieurs. Il n’est évidemment pas souhaitable que ce lissage de taux s’effectue brutalement. Une transition douce pourra donc s’opérer sur douze ans au maximum pour mettre un terme aux situations paradoxales de concurrece entre territoires d’une même aire de développement économique.
La métropole bénéficiera d’importants moyens financiers qui lui donneront une capacité de remboursement comparable à la moyenne française des EPCI. Elle va reprendre l’ensemble des dettes et créances de chacun des 6 EPCI amenés à fusionner. Pour ce qui est des dettes, celles-ci sont absolument distinctes de celles éventuellement contractées par les communes. Les relations financières entre la métropole et les conseils de territoire feront l’objet d’un Pacte de gouvernance financier et fiscal, adopté par le conseil métropolitain
dans les six mois suivant la création de la métropole. Ce pacte déterminera les conditions d’un lissage des différents taux d’imposition et garantira la couverture financière des charges supportées par les conseils de territoire correspondant aux compétences déléguées. La métropole bénéficiera d’une dotation exceptionnelle de l’État d’un montant de 66 M€ au titre de sa mise en place, auxquels pourraient s’ajouter 30 M€ supplémentaires au titre de la péréquation.